le houblon et la course à pied..

Publié le par bruno



La bière est une boisson fermentée, alcoolisée et gazeuse, élaborée à base d’orge, qui se transforme en malt, et de houblon, qui lui donne son goût et son caractère. Dans le subconscient des sportifs, elle bénéficie d’une aura favorable, en raison de son faible degré d’alcool, et dans les milieux sportifs, elle est parfois considérée comme pouvant aider à la récupération après une épreuve difficile.

La bière est une boisson désaltérante mais contenant beaucoup de calories ( 44 kcal pour 100 gr. ) ce qui l’exclut d’office des régimes amaigrissants. Riche en sucres rapides, elle sera aussi déconseillée.
La bière sans alcool ne présente qu’un intérêt limité. Quant à sa teneur plus élevée en sucre, elle fait fuir les candidats aux régimes hypocaloriques. Elle sert absolument à rien pour les coureurs à pied.

BIERE ET SPORT
Juste après l’effort, ou dans les heures qui suivent, la bière ne sera pas une boisson de récupération.

Ses qualités diurétiques seront malvenues chez un coureur partiellement déshydraté. Elles ne feront qu’amplifier le déficit hydrique, à un moment où l’organisme cherche au contraire à restaurer son capital en eau par tous les moyens à sa disposition.

Il faudra donc dans un premier temps boire abondamment de l’eau moins chargée en minéraux.

C’est seulement lorsque le volume plasmatique aura retrouvé sa valeur d’avant course, c’est à dire après 3 ou 4 heures d’hydratation intense, que vous pourrez enfin savourer une bière, essentiellement pour le plaisir. L’apport en sucres, intervenant pendant la période dite de « fenêtre glucidique » ( les 6 heures suivant la fin de l’effort, laps de temps durant lequel l’organisme constitue rapidement ses réserves en glycogène ), sera appréciable pour reconstituer les stocks énergétiques, et la teneur en vitamines B pourra dans certaine mesure favoriser la récupération.

Mais il faut se garder d’oublier que la bière est une boisson alcoolisée, substance dont la consommation excessive est susceptible de perturber le métabolisme et le re-stockage du glucose, et de dérégler quelque peu les fonctions cérébrales de vigilance chez les coureurs affaiblis par un effort physique intense.

Dans tous les cas, la modération sera donc de mise.
redigé MANU FABRE  "athlete de haut niveau" et créateur d un blog

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http://asab.free.fr/manu/cat_test.htm


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